Jean-Claude par lui-même

Le CV officiel | 2019

Jean-Claude GUIDARINI a étudié l’orgue au Conservatoire National de Région de Toulouse auprès de Jan-Willem JANSEN et de Michel BOUVARD. Il y obtient une médaille d’or à l’unanimité.

Attiré par toutes les musiques, son domaine de prédilection reste le répertoire et les instruments du 19ème siècle et du début du 20ème siècle. Il a publié plusieurs éditions en fac-similé et rééditions de pièces d’orgue ou d’ouvrages de cette période. Il collabore avec le chœur de l’Universitat Rovira i Virgili de Tarragone en Catalogne, dirigé par Montserrat Rios Hevia, ainsi qu’avec la soprano Nicole Fournié et le flûtiste Lorenzo Fazzini.

Ces diverses activités, le choix éclectique de ses programmes, son goût de la mise en valeur d’un instrument, l’amènent à être l’invité de nombreuses manifestations organistiques tant en France qu’à l’étranger (concerts en Allemagne, au Canada, en Espagne, en Italie et en Suisse). Il a enregistré pour les télévisions française et catalane, ainsi qu’un disque compact sur l’orgue de l’Institut Catholique de Toulouse.

Son intérêt pour la facture d’orgues le conduira à travailler durant trois ans au sein du Gabinetto restauro organi du Palais Pitti à Florence. Ses compétences en ce domaine l’amènent à collaborer régulièrement avec des facteurs d’orgues et à participer ainsi à l’élaboration de projets de restauration ou de construction d’orgues (cathédrale de Valence (Espagne), Basilique Notre-Dame d’Alençon, etc.).

Spécialiste de la Manufacture d’orgues Théodore PUGET, père et fils, dynastie de facteurs d’orgues active à Toulouse de 1841 à 1960, il réalise une exposition à Lavaur en 2001, puis à la Médiathèque José Cabanis de Toulouse en 2008, et donne régulièrement des conférences sur celle-ci.

Jean-Claude GUIDARINI est organiste du grand orgue Eugène et Maurice Puget (1880/1939) de l’église Notre-Dame du Taur, et fait partie de l’équipe des quatre organistes de la basilique Saint-Sernin de Toulouse. Il assure également la direction artistique des Moments musicaux à Notre-Dame du Taur.


Le CV « délirant » | 2013

[pour le Festival Toulouse les Orgues]

Jean-Claude GUIDARINI (30 juillet 1685 – 30 février 2031), est un compositeur et interprète français. Il épousa en premières noces Aurélie M.* puis Nathalie B.*, qui lui donnèrent respectivement 48 et 73 enfants avec qui il fonda le plus grand quatuor à cordes de l’histoire de la musique.

Spécialisé dans l’orgue dont il symbolise et personnifie l’apogée, il eut une influence majeure et durable dans le développement de la musique occidentale ainsi que de la Patagonie septentrionale où il résida durant une bonne partie de sa longue existence ; de grands compositeurs, tels que Julien PÉRICHON, Wolfgang Amadeus MOZART, Ludwig van BEETHOVEN, Héctor Roberto CHAVERO, Ubayd Allâh abû Yayha SURAYŽ (Yaya pour les intimes), Gioacchino ROSSINI, Andreas ORNITHOPARCHUS, Ebenezer PROUT, Pierre BOULEZ et Chantal GOYA reconnurent en lui un maître insurpassable et insurpassé.

Son œuvre est remarquable en tous points : par sa rigueur et sa richesse harmonique, mélodique, contrapuntique, hypercalorique et diurétique, sa perfection formelle, sa maîtrise technique, la hauteur de son inspiration (6872 mètres à marée haute) et le nombre vertigineux de ses compositions (254877839,328 au dernier recensement). Elle échappe à la gradation traditionnelle avec la formation, la période de maturité puis le déclin : la qualité des œuvres de jeunesse égale celle des compositions plus tardives. Sa dodécuple fugue à neuf contre-sujets renversables obligés et son octuple concerto pour grand-orgue, 2 cornemuses, 2 bandonéons, piano, charmeur de serpent, aspirateur-traîneau et orchestre resteront comme les monuments de l’histoire de la musique !

Il est un musicien complet qui maîtrise la facture des instruments tout autant que la technique instrumentale. A ce titre il révolutionna l’instrumentarium conventionnel en inventant et en mettant au point (entre autres) la guimbarde subsonique à double échappement latéral, la trompette à pistons inversés pour les musiciens de l’hémisphère sud, le cor des alpes pyrénéen, le contre-hélicon à pédale et à ventouse pour les chauves manchots, le basson-fusée à tête chercheuse ainsi que la contrebasse à ultra-sons. En matière de facture d’orgues, où il était un expert recherché et redouté, on lui doit également (toujours entre autres) la boîte expressive jetable (plus hygiénique), le cochon de laye à l’échalotte pour faire grogner les jeux d’anches, et le sommier renversé pour protéger les tuyaux de la poussière.

Reconnu de son vivant comme organiste mais aussi comme polyinstrumentiste (il jouait de 124 instruments), et improvisateur, il ne sera jamais oublié et ne passera jamais de mode ; son œuvre, à de rares exceptions près, manuscrite et jamais publiée, dispersée et en partie perdue, fut redécouverte par Vasco de GAMA, lors de son célèbre voyage aux Indes via le Cap de Bonne-Espérance où Jean-Claude GUIDARINI fut vice-roi de 1428 à 1566, date de son départ pour la Patagonie septentrionale où il fonda un ermitage où il vit encore aujourd’hui, loin des dentiers des rayeurs de parquets pour qui il n’éprouva jamais la moindre sympathie.

* (anonymisés pour cette version en ligne)